PATRIMOINE DE LANGUÉDIAS
|
À
l'origine de son histoire, le village et paroisse de LANGUÉDIAS ne
comprenait que la partie située à l'ouest appelée aujourd'hui "Le Vieux Bourg", et les villages proches, le Tertre, la Noe-Rilleux, la Dalibotière, le Bos, la Beauflais. On y accédait
depuis Plélan-le-Petit par les chemins vicinaux.
Le bourg actuel n'existait pas, il sera créé à la fin du 19ème siècle.
Les secteurs sud et est de la commune actuelle, depuis l'étang
de Beaulieu jusqu'aux limites avec les
communes de Trédias, d'Yvignac et de Trébédan,
formaient la trêve de St René qui dépendait de la paroisse de Mégrit. C'est
pourquoi il faut consulter les registres paroissiaux de cette commune pour les
recherches généalogiques.
Sur le tertre de
Kérinan subsistent les pieds de la potence
érigée
au
moyen-âge, où s'exerçait la justice des seigneurs du fief de Kérinan et
de l'abbaye de Beaulieu. Au sud de ce tertre se trouvent les
vestiges d'un moulin à eau du 14ème
siècle. |
 |
|
|
Secteur
du BOS
 |
La croix 3 sous et la croix de Lheumet sont
sur l'ancien chemin vicinal (et sans doute première
route) qui reliait
Languédias à Plélan-le-Petit.
Le chemin de la croix de Lheumet est aujourd'hui est en partie labouré. |
|
|
Secteur
de la Burie - Le Vieux Bourg
 |
La
fontaine de Saint Armel est située au Vieux Bourg, qui est
le centre
historique du village.
Son eau avait la vertu
de guérir une maladie de
peau des jeunes enfants, le mal de Sainte-Radegonde.
Elle était à quelques mètres de la
première église de
Languédias que l'on peut situer dans la
zone grisée du cadastre de 1835. (La fontaine est
repérée sur les plans par la flèche
rouge).
Elle fut
remplacée par la nouvelle au 19ème
siècle. |
Cadastre actuel
|
Cadastre de 1835
|
Au sud
de la fontaine se trouve le site de l'ancien moulin de la Burie. Il a
cessé de fonctionner avant 1773. La chaussée de
l'étang et son parrement en pierres de granit sont encore bien
visibles. les pierres du moulin ont servi à la construction
d'une maison à Yvignac. |
|
Cadastre de 1835 - En coloré bleu pâle, l'emplacement de l'ancien étang de la Burie (env 1ha)
|
|
|
|
|
Le Bourg actuel : |
L'église |
 |
En 1864, Emile Faisant propriétaire du chäteau de Beaulieu,
fait
don à la commune d'un terrain pour construire
une nouvelle église.
Construite
entre 1867 et 1872,
elle remplacera celle du Vieux Bourg
devenue trop petite par
l'intégration en 1834
des villages de la Trève de St-René et de ses 340 habitants,
qui dépendaient de
Mégrit jusqu'à cette
date. |

|
A
l'origine
elle
était
entourée
d'un cimetière.
Toutes les
sépultures furent
transférées dans
le nouveau cimetière
après 1958.
|
|
|
La Mairie |

|
La
mairie s'est installée dans l'ancienne école construite en 1866.
|
|
Ecoles |
 |
La première école fut installée dans le manoir de la Burie en 1860.
Puis elle fut transférée dans
cette maison à la
Vieuville. (Sortie du village en direction d'Yvignac)
Dans ce quartier se trouvaient également la forge et la
quincaillerie (famille Hamonet).
En 1864, Emile Faisant propriétaire du chäteau de Beaulieu,
fait don à la commune d'un terrain pour construire une nouvelle
école. (actuelle mairie)
Un projet de collège de garçons dans le château de Beaulieu est envisagé vers 1900, puis abandonné, jugé trop onéreux.
L'école actuelle située face à l'église, est inaugurée en 1954.
|
 |
|
|
Abbaye et moulin de Beaulieu |
 |
 |
 |
|
Fondée vers
1160 par Rolland de Dinan sous le nom de l'abbaye Notre-Dame du
Pont-Pilard pour des moines de l'ordre de Saint-Augustin. Alain de
Vitré, son neveu, lui succède et lui donne son nom
définitif Abbaye de Beaulieu. Les armes de ces deux fondateurs
sont dans les murs du moulin à eau. Leurs gisants se trouvent, dans la tour Coëtquen du Château
musée de Dinan pour Rolland de Dinan, et dans le cloître de la
cathédrale de Tréguier pour Alain de Vitré.
L'abbaye
de Beaulieu fut saisie à la Révolution et vendue
comme Bien National. Il était composé de l'abbaye, les bâtiments conventuels et la
chapelle, le jardin et son pigeonnier, l'étang et le moulin, la métairie de la Roselais et son pigeonnier,
le moulin à fouler
(de Trédias) et différentes terres agricoles. |

|

 |
|
|
|
|
|
|
Route
de Trébédan, secteur de Kérinan - Saint-René. |

Photo 1
|
Photo 2
|
Photo 3
|
On
trouve dans cette zone une
croix assez récente en béton datée de 1866 (Ph 1).
Face aux chemins de Bourrien et du Pas Noyé, se trouve la croix Vimon,
datée
de 1685. La portion de route qui se trouve aujourd'hui
entre ces deux croix a été ouverte à
la fin du 19èmesiècle,
après échanges réalisés
entre la commune et les proriétaires de Kérinan. Le chemin venant de
la Devalée passait dans les terres situées
en-dessous du
tertre de Kérinan, en direction du village de Bourien. Ce
chemin que l'on pouvait voir encore en juillet 2014, avant la route qui
mène à St René et aux
carrières Hilion, n'existe plus (photo 3).
La portion de route située entre le chemin de St René et
la D61 a été cédé par le
propriétaire de Kérinan en 1909.
En face de la route venant de la Devallée, on descend à l'ancien moulin de
l'Écluse qui dépendait de
Kérinan. Il est en
ruines depuis fort longtemps, mais on peut voir la levée
de l'étang et le site sur
lequel cet édifice se
trouvait. (prop. privée) |
|
|
|
|
Tertre
de Kérinan |
 |
Au
moyen-âge, les seigneurs de Kerinan y avait établi une potence face à la ferme de la Devallée dont il ne reste que quatre blocs de granit de
70 cm de
diamètre, supports de cet édifice. (prop. privée)
Les condamnés venaient se recueillir devant la croix Lucas située un peu plus bas.
Le cadastre napoléonien (ci-dessus) nous donne la position de cette potence
On peut imaginer des
colonnes ou poteaux posés sur ces blocs, reliés en leur sommet
par des traverses.
Ces fourches
patibulaires se dressaient comme un avertissement aux
populations, rappelant le pouvoir et la puissance du seigneur des lieux.
En haut du tertre se dressait un moulin à vent encore en service en 1870. Il n'en reste rien aujourd'hui. |
|
|

(Moncontour-1610) |
|
|
 |
|
|
Site de l'ancien Moulin de
l'Écluse |
|
A
1km de Languédias, sur la route menant à
Trébédan, face à la croix de la route
menant
à La Devallée et La Touche, un chemin de
desserte conduit au site de l'ancien Moulin de l'Écluse
antérieur au 15ème
siècle (prop.
privée) Il dépendait autrefois du châreau de Kérinan.
|
|
|
|
Les
ruines de ce moulin ont été pillées dans les
années 60/70, ce qui nous prive des éléments
essentiels à sa datation et à la reconstitution de son
histoire. On sait que la façade comportait des ornements
sculptés, probablement les armes des Cadier.
|
|
On retrouve dans
les registres
paroissiaux de Mégrit une trace de l'occupatin de ce moulin
dans
l'acte du baptême du 29 janvier 1716 de Rolande Morvan,
fille de
François et Jane Ourdy (Hourdin) du moulin de l'Ecluse.
Parrain
Pierre Gicquel, marraine Barbe Jarnigon |
|
 |
|
|
Croix du Mesnil |
|
|
Chapelle de Saint René |
En 1601 paraît le décret d'érection de
la chapelle en filleule de l'église de Mégrit. ce qui
rendra grand service aux habitants obligés d'emprunter des
chemins impraticablespour aller jusqu'à l'église
paroissiale. Ils pourront désormais assister aux messe,
faire baptiser leurs enfants et enterrer leurs défunts.
Construite
en pierre de Kérinan, de 20 m de long sur 8 m de large, elle
était en très mauvais état avant la révolution, et fut
partiellement détruite en 1790. Saisie
comme bien national, vendue en 1812, elle ne
possédait ni toit ni charpente le jour de son
estimation.
Un chemin traversant la cour de la ferme de St René se divisait en deux
branches : celle de gauche passant devant la chapelle menait à Dinan,
celle de droite longeant le four, menait à Plumaudan via la
métairie des Landes en Trébédan.
Ce
n'est qu'en 1835 que St René, Beaulieu et dix autres
villages qui jusqu'alors dépendaient de Mégrit,
seront rattachés à
Languédias, apportant 330 habitants
supplémentaires à la commune (courbe
de la
population).
|
Secteur
de Bourrien |
 |
La croix de
Bourrien se trouve à gauche en descendant la route reliant la
D61 à Bourrien, à l'entrée du chemin menant au
Pont Noyer.
C'est une
pierre courte grossièrement taillée, sans
inscription ni
date, qui peut être d'époque mérovingienne (Vè - VIIIè s).
C'est un des plus anciens témoins du patrimoine de notre commune.
|
|
Village
de Bourrien |
 |

F:ROY 1766 |
On trouve dans ce village une fontaine
gravée sur le bord du chemin (prop.
privée).
Sur la pierre adossée au fossé, on peut lire l'inscription F:ROY 1766. Rappelons
qu'à cette date,
Bourien était en St René, paroisse de
Mégrit.
Qui était ce
F(rançois?) (LE) ROY.
Dans le registre de Mégrit
le 16 décembre 1711,
on peut lire l'acte de baptême de François, fils
de Jan LE ROY et de Françoise REHAULT sa femme.
François LE ROY épouse le 28
février 1737 Janne Dauly originaire de Plélan. Il
auront 12 enfants
Il décède à Bourrien
à St René le 8 mars 1770, il a 58 ans. On peut penser
que ce François LE ROY est l'auteur de la gravure.
Fontaine et four à pain sont souvent associés, le
cadastre napoléonien montre qu'il y avait un four sur le chemin
à 20 mètres
à gauche de
la fontaine. |
|
Secteur
de Carré
|
 |
 |
La Croix Chemin
est gravée sur les deux côtés. On lit
1732 devant, et G:Gromil à
l'arrière.
Un recensement
de 1769 mentionne plusieurs Gromil à Carré.
|
|
|
LES
FOURS (Ruinés ou en
état)
|
|
Le
BOS
|

La TOUCHE
|
La
ROSELAIS
|
|
|
Il y en a
beaucoup d'autres, nous les ajouterons progressivement... |
|
|
|
Haut
de page
|
|
|